Conférence très intéressante de Michele Battesti sur les traumatismes psychiques de la Grande Guerre, la prise en charge des soldats en 1918 était tout simplement désastreuse et terrifiante. Nous comprenons aisément pourquoi personne ne voulait consulter la psychiatrie au retour de la seconde guerre…
Il faut toutefois mentionner l’existence de médecins réfractaires à cette doctrine dominante et archaïque, qui sont les Docteurs Saulier, Pitre ou Grasset. Malheureusement, ils n’étaient pas assez nombreux à cette époque.
Les meilleures avancées auront lieu après la guerre du Vietnam. Les américains, alertés par le taux de suicides incroyablement élevé de leurs soldats au retour à la vie civile, vont mettre en place de nouvelles techniques de soins plus recherchées.
Ce sera le début d’une prise en compte sérieuse de ce syndrome.
Notons aussi le travail formidable du Professeur Louis Crocq, Psychiatre des armées françaises et spécialisé sur les névroses de guerre, qui ouvrait les premières consultations officielles pour victimes de traumatismes psychiques en 1987 à l’hôpital Saint-Antoine puis en 1997 à l’hôpital Necker.