Le port Mulberry A – Arromanches

Superbe reconstitution du port Mulberry A d’Arromanches par lequel Michel rejoignait les terres françaises fin décembre 1944.


Après avoir participé à l’assaut du 6 juin et à la bataille navale de Normandie, Michel dû attendre fin décembre pour enfin quitter l’Angleterre et mettre un premier pied sur ces terres qu’il avait contribué à libérer.

Certains évoquent un débarquement de Michel à Arromanches au 6 juin 441, ce qui n’est pas possible, déjà parce qu’aucune troupe n’aurait débarqué à Arromanches au 6 juin. D’autres le disait présent au débarquement de Dieppe d’août 42 alors qu’il signait son acte d’engagement à Rio au 10 septembre 1942.

Par contre, il a très certainement débarqué fin décembre 44 via le port Mulberry A à Arromanches comme beaucoup de troupes à l’époque.

C’est ce que Michel voulait dire quand il indiquait avoir « débarqué » à Arromanches. Ce qui est tout bonnement logique car :
– Fin d’exercice sur le CH.12 au 15/12/44
– Première permission a Avallon près d’Auxerre début janvier 45 (et non en janvier 44 en pleine zone occupée)1

Le terme « débarquer » ne se limite pas à l’assaut du 6 juin 44 sur les plages Normandes. Je pense qu’il y a eu confusion. Débarquer au sens strict, c’est tout simplement quitter un navire – descendre à terre.

Je pense qu’il n’y a pas besoin d’en rajouter plus. Le 6 juin 44 a été le résultat victorieux d’un travail d’équipes.

Le CH.12 a ravitaillé les plages d’Omaha au moment où les hommes manquaient cruellement de matériel et de chars. Les autres navires à l’arrière protégeaient les hommes à terre des attaques aériennes et terrestres tout en se faisant eux-mêmes canarder et en évitant les nombreuses mines en mer.

La bataille navale de Normandie a ensuite engendré de nombreuses pertes jusque mi août 44, Michel y était.

Ils sont tous des héros. Un grand Bravo à tous ceux qui se sont battus pour la paix et la libération de la France pendant la seconde guerre mondiale. Ils représentent chacun un maillon essentiel de cette fabuleuse chaine victorieuse. 

  1. Michel Bernanos – L’insurgé, Salsa Bertin, Ed. de Paris [] []