Sélectionné pour le prix du Quai des Orfèvres 1964
Une musique lointaine dans un tunnel noir… Des prés où l’herbe est bleue… Une lumière qui paraît verte… Et puis soudain, une douleur atroce montant du plus profond de son être… Un flot d’haleine chaude au fade goût de sang…
Elle respire encore. On parle, on vit autour d’elle, mais elle sait qu’elle n’est plus tout à fait avec eux. La peur de la douleur qui demeure là, tapie au fond d’elle-même, prête à remonter, la poursuit au milieu de ses rêves. Elle vomit de la bile aigre comme la mort […]
Elle va crier, elle crie ! Mais elle a beau hurler sa souffrance, personne ne lui donnera la poudre blanche qui lui ferait chevaucher son superbe destrier d’or.

Lorris, commissaire de police, assiste au décès de sa sœur suite à une overdose de cocaine causée par l’horrible Tinant, grand Barron d’un cartel de drogue issu des bas fonds du Brésil.
C’est ainsi qu’il décide de prendre quelques jours de congés pour aller faire un tour au Brésil. Il va le poursuivre, il va l’avoir !
Cependant, ne pouvant éviter les dommages collatéraux, il se retrouvera par la même occasion recherché par les services de police.
Le Commissaire Bornand enquête, mais un détail le dérange : la manière de procéder de cet homme ne correspond pas à la personnalité de son ami Lorris. Pourtant, il lui ressemble physiquement en tous points.
Est-ce vraiment Lorris ? Est-ce que cet homme mystérieux arrivera à venger le meurtre de la jeune fille avant que la police ne le retrouve ?