D’après mes recherches, il semblerait que le premier choc traumatique ait eu lieu lors du trajet entre Cap-Town et Londres, alors que Michel venait tout juste de s’engager.
Du 8/04/1943 au 29/04/1943 Michel est admis au centre de convalescence Beaconsfield. Il était arrivé à Londres le 30/01/1943 par le convoi de la Blue Star Line qui fut en partie torpillé par la Kriegsmarine. Nous observons que Michel fait ses premiers mois de formation au préalable avant d’être hospitalisé trois semaines à Beaconsfield.

A l’issue de cette période, Michel effectuait ses missions régulièrement dont le débarquement et la bataille navale de Normandie.
Au 01/06/1945 Michel obtient un congé de convalescence de 2 mois par le service des armées. Il lui est diagnostiqué : Asthénie (fatigue psychique chronique) Anémie Une pleuro-congestion de la base gauche (infection pulmonaire)
C’est ainsi que se dessine la mise en place progressive d’un traumatisme psychique de guerre qui n’est pas efficacement soigné au départ et le sera encore moins par la suite.
Je partage avec vous ce tableau récapitulant les profils cliniques observés majoritairement en fonction du type de guerre par Messieurs Belenky et Noy, tiré des traumatismes psychiques de guerre de Louis Crocq.
Michel fut particulièrement touché par des symptômes non répertoriés sur la 2nde guerre, dont dépression et détachement social. Je suis tout de même surprise que l’alcoolisme ne soit pas coché pour les 1ere et 2nde guerres car un grand nombre de soldats vivement encouragés à boire sur le terrain, ont repris une vie civile avec cette maladie.

