
A partir de 1943 et devant le nombre grandissant de personnes touchées dans les Forces Navales Françaises Libres, un dispositif fut mis en place afin de permettre aux soldats de revenir au combat dans de bonnes conditions. Cependant, un tri plus que drastique était effectué dans les ambulances psychiatriques de l’avant.
PAR 4 ECHELONS
1/ Ambulances psychiatriques de l’avant : qui traite sur place les cas légers et les renvoi à leur unité directement ou après un bref détour dans un centre de convalescence. L’atmosphère qui y régnait était très militaire et suggérait le retour rapide au combat. Les ambulances de l’avant étaient souvent sur des terrains plus exposés aux violences que l’unité de laquelle venait le patient. Une fois dans ce type d’ambulance, la perspective essentielle était le retour au combat.
2/ Les hôpitaux de l’arrière : qui traitent les cas les plus sévères et les renvoi à leur unité directement ou après un passage au centre de convalescence.
3/ Les centres de convalescence
4/ Les dépôts de réserve : Patients non récupérables pour le combat qui seront affectés dans des unités de soutien non combattantes. Seuls 2% étaient rapatriés en Angleterre, très rare