La Montagne Morte de la Vie

Où la quête de la vie face au chaos


Je venais tout juste d’atteindre mes dix huit ans, lorsqu’un soir, après boire, la main d’un ami guida la mienne pour signer un engagement d’une année sur un galion.

C’est ainsi que commence l’aventure d’un jeune mousse, tentant difficilement de faire sa place au sein de l’équipage.

Après avoir affronté diverses tempêtes, le bateau va finir par stagner par manque de vent, le temps paraissant s’arrêter littéralement au cours de cet instant. L’équipage souffre de famine et le jeune mousse, soutenu par Toine le cuisinier, va assister à des scènes d’une cruauté inouïe, les hommes luttant chacun pour sauver leur peau.

C’est dans ce contexte, que le galion va être comme aspiré vers un autre monde, laissant Toine et le jeune mousse seuls échoués au bord d’une île qui paradoxalement respire autant la vie que la mort.

Les arbres se prosternent face à une immense montagne qui glace le sang, la mort et la désolation y sont omniprésentes, la nature de manière générale semble se comporter comme un être humain, tout en étant totalement hostile à ces derniers.

Qui sont-ils ? Vont-ils pouvoir survivre ? et cette montagne rouge sang, que cache-t-elle ?

Voici donc une infime partie des questions que nous nous posons lors de la lecture de la Montagne morte de la vie, les visiteurs espérant trouver la délivrance sur l’autre versant.

A lire en lien avec cet article : « 1942-1945 : Un français Libre – Les Forces Navales Françaises Libres »


RECENTES PUBLICATIONS :

« La montagne morte de la vie », Coll. L’arbuste Véhément, L’Arbre Vengeur, 8 sept. 2022,  126p. (Bordeaux, France)
« La Montana morta della Vita » traduzione di Elena Furlan, Edizioni Hypnos, prefazione di Juan Asensio, 22 sept. 2022,  136 p. (Milan, Italia)
– « The Other Side of the Mountain » by Michael Bernanos in « The weird : A compendium of strange and dark stories », Jeff VanderMeer et Ann VanderMeer, translation by Gio Clairval, Tor Books, Mai 2012, 1152 p. (New-York, US)

– « The other side of the Mountain » by Mickael Bernanos in « The Weird, A compendium of Strange and Dark Stories« , Jeff VanderMeer et Ann VanderMeer, translation by Gio Clairval, Corvus – Atlantic Books, Oct.2011, 1152 p. (London, England)

« The Other Side of the Mountain », Michael Bernanos, translation by Elaine P.Halperin, Cherokee Publishing Company-GA, avril 2007, 116 p. (Atlanta, US)
« Al Otro lado de la Montana » de Michel Bernanos, in « Estado de alarma : Antologia de relatos para un confinamiento », traducido por José Maria Nebreda, Coll. El club diogenes, Ediciones Valdemar, 2021, 800 p. (Madrid, España)
Editeurs récents : L’Arbre Vengeur, La Table Ronde (Gallimard), Tor Books, Corvus-Atlantic Books, Cherokee Publishing Company , Ediciones Valdemar

TRADUCTIONS :

  • England : The Other Side of the Mountain de Elaine P.Halperin
  • United-States : The Other side of the Mountain de Gio Clairval
  • Detschland : Terra infernalis de Erik Hauser
  • Espana : Al Otro lado de la Montana de José Maria Nebreda
  • Italia : La Montana Morta della Vita de Diana Artom
  • Portugal : A Montanha Morta da Vida de Maria do Carmo Santos
  • Bengali : পর্বতের ওপারে (The Other Side of the Mountain), de Abdar Rachid

AVIS DE LECTEURS:

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CRITIQUES LITTERAIRES :

France :

« La Montagne morte de la vie est un de ces textes que les amateurs de fantastique se passent presque sous le manteau, comme un trésor précieux qu’il ne faudrait pas abimer. » Hubert Prolongeau, 2017, Télérama

« Porté par une langue poétique rare et précieuse, ce roman offre une histoire et des visions qui vous suivront durant une bonne partie de votre vie de lecteur! » Actualitte, 2017
« La Montagne Morte de la Vie met en pleine lumière le singulier talent d’écrivain de Michel Bernanos, la force de son imagination. La Montagne Morte de la Vie brille d’un éclat de gemme rare. Jacques Baudou, 1996, Le Monde

« Un des chefs-d’œuvre de la littérature fantastique française », Jean-Michel Royer, 1984, Lire

« Ce livre a l’authenticité des rêves vécus. Jusqu’à la fin et, dans sa forme simple et brève, avec sa tension dramatique, son imagination somptueuse il captive, il revient » Jacqueline Piatier, 1967, Le Monde

« Tout, dans ces pages, montre qu’une vérité profonde existe et nous attends dans l’émotion. J’y vois pour ma part une religion du cœur qui donne possession de la vie et qui s’oppose à une insatisfaction fatale où le héros ne se retrouve maitre de lui-même qu’une fois vaincu. En vérité, Sisyphe est présent dans ce livre que je garde précieusement à portée de main. » Jacques Chirac, 1984, Mairie de Paris

« Récit hallucinant qui ne s’écarte jamais de la vraisemblance et décrit, sans se départir du ton neutre de la narration, l’horrible revanche des règnes inférieurs sur la race des hommes » Jacque de Ricaumont, 1985, Le Figaro Littéraire

« La montagne morte de la vie de Michel Bernanos nous offre à la fois ces outrances et cette soif du sommet. Avec en filigrane l’éternelle interrogation du devenir de deux naufragés face à un monde hostile. Un éclat de style, une pureté de langue, un souffle poétique rare. Et surtout l’exigence permanente des cimes » Jean Aubert, Les chroniques littéraires, 1985, La gazette du Val d’Oise

International :

« The other side of the Mountain de Michel Bernanos est un ouvrage extraordinaire dans sa manière d’appréhender la nature et l’environnement. » Jeff Vandermeer, Auteur de science-fiction, 2017, Pennsylvanie, USA

« Les éditeurs (The Weird), suggèrent avec audace que le plus beau conte étrange des années 1960 était un roman de Michel Bernanos intitulé « The Other side of the Mountain », qu’ils reprennent dans son intégralité, nouvellement traduit par Gio Clairval. C’est effectivement une histoire puissante, voire mystique. » Book world, 2012, The Washington Post

« The other side of the Mountain est une exploration sombre et magnifique des paysages intérieurs, des cratères de l’esprit. Déclaration, style et symbole se combinent pour créer un art inquiétant. Ne le pliez pas, ne l’agrafez pas, ne l’éviscérez pas, mais lisez le. » John Leonard, 1969, New-York Times, USA

« Il arrive de temps en temps qu’une fable s’élève, par une magie intérieure, au-dessus d’un récit d’aventure de science-fiction classique. Celui-ci s’affirme et tend vers la grandeur. Dans The other side of the Mountain, Michel Bernanos, à titre posthume, a atteint cet objectif. » 1969, Boston Globe, USA

« Ce livre est doté d’un argument richement imaginatif sur la folie liée à la survie. Son économie et ses métaphores de la peur subconsciente sont mémorables. » Bruce Williamson, 1969, Irish Times, Irlande

« The other side of the Mountain fournit la preuve que Bernanos, au moment de sa mort, commençait à trouver une certaine forme de profondeur de l’esprit, hors de portée du romancier moyen. » Howard Eatwell, 1969, The Sunday Mirror, Angleterre

« Dans la simplicité d’un récit parfaitement orchestré, le lecteur se trouvera transfiguré par le rêve dans le monde dans lequel nous vivons avec ses tensions, ses angoisses, son absurdité… » Publicacoes Europa-America, 1967, Portugal

« Michel Bernanos écrit plus comme un peintre que comme un philosophe. Son fantastique a une réalité visuelle et colorée d’une force extrême. Les bruits sont également très importants. Les sens sont dilatés : comme sous l’influence d’une drogue mystérieuse, les sons et les lumières atteignent des intensités extrêmement élevées, les odeurs sont insupportables, le contact avec la nature est extrêmement perceptible. Dans ce livre, publié à titre posthume, Michel Bernanos nous révèle un nouvel écrivain. » Bompiani, 1970, Italie