Michel commence à écrire ses premiers poèmes au cours de l’adolescence. Il les rédigeait au fil des humeurs du jour, de ses ressentis à un instant T, il continuera ainsi tout en long de sa vie.
Tout comme ses romans à l’écriture poétique, ces poèmes s’apparentent à une autobiographie qui reste à décrypter et leur contenu en rayonne par son franc-parler et les différents thèmes abordés : l’enfance, l’amour, Dieu et le fils, la mort, la solitude, ou encore l’affrontement retrouvé sous différentes formes : affrontement entre hommes et animaux, hommes et frères, hommes et Dieu, ou tout simplement de l’homme face à lui même.
Michel y dénonce notamment la répartition inégale des richesses matérielles créant ainsi des situations de pauvreté extrême dans le monde, mais également la pauvreté d’esprit et l’individualisme en découlant, la pratique des règles religieuses lorsqu’elles sont dépourvues de toute foi véritable, ou encore l’oubli de l’essentiel, ces petites choses de la vie qui nous permettent tout simplement de rester humain. Michel dénonce, oui, il dénonce cette société à laquelle il peine à s’acclimater. Cette société à ses yeux pleine d’injustices qu’il ne comprend pas et qui le dépasse.
Carte à prix fixe/ Grand cadre lumineux/ Là où l’on mange bien/ Là où l’on paye bien/ Là où l’on se nourrit bien/ Là où l’on a plus faim […] Tout cela étalé bien en vue/ En vue de ceux qui ont faim/ Mais qui ne mangeront point […]
[…] Depuis le fruit défendu/ Le déluge/ Le nombre incalculable de guerres/ L’homme toujours/ Rends responsable le monde/ Je n’oserai dire qu’il s’en fout le monde/ Je croirais plutôt qu’il en rit/ Devant le nombre incalculable de gaffes ou d’erreurs de l’homme/ Le monde ne peut faire autrement que de rire […]
Une partie des poèmes d’ores et déjà publiés de Michel au sein de deux recueils : « Au devant de vous » et « Drôle de monde que le monde de mon Père » est reprise ci-après. De nouveaux poèmes sont consultables via le compte INSTAGRAM dédié à l’auteur.