« L’ENVERS DE L’EPERON », Nouvelle édition de L’Arbre Vengeur

Préface de Jean-François Merle, Couverture de Jean-Michel Perrin

Le personnage principal, Nicontina, tueur à gage et enfant des bidonvilles Brésilien, est chargé de retrouver et liquider l’homme qui a porté atteinte au fils de son donneur d’ordres.

C’est ainsi que deux frères seront exposés à une confrontation mortelle au cœur du Sertao Brésilien agrémenté de l’univers fantastique de l’auteur à la végétation personnifiée qui règne en maitre.

Héroïques et obstinés, les deux cavaliers évoluent au milieu de cette faune dangereuse et se mesurent. Ils se rapprochent inexorablement d’une ville effrayante dans laquelle la nature reprend dangereusement ses droits.

Nicontina se bornera t-il a appliquer le respect de la parole donnée ? La nature leur en laissera-t-elle le choix ?

L’envers de l’Eperon se déroule sur les terres du MINAS-GERAIS, dans lesquelles Michel a passé toute son adolescence et longuement chevauché les contrées sur le dos de son fidèle cheval, Napoléon Bidet Bonaparte. Il était, déjà tout jeune, spécialisé dans le dressage des poulains et exerçait aux côtés des vachers brésiliens (Vaqueiros). Il lui arrivait d’effectuer à tout juste 16 ans, 150km sur des journées de 10h au cœur de paysages incroyables et dénués de toute habitation.


On découvre un de ces livres écrit pour tous et pour personne : si simple qu’il saisit, si ambiguë qu’il déroute, si sobre qu’il embarrasse. Il est des cauchemars qui réveillent et des lectures qui raniment: Venu d’ailleurs, l’envers de l’éperon fait entrevoir ce Tout après lequel notre monde soupire.

Jean-Jacques Lafaye, La revue des Deux Mondes