Biographie

       Poète et auteur de romans fantastiques et policiers, Michel Bernanos nait le 20 janvier 1923 à FRESSIN (Pas-de-Calais). Passionné par le Brésil où sa famille avait décidé de vivre dès 1938, il y fera notamment évoluer un grand nombre de ses personnages romanesques.

À partir de sa huitième année et au rythme des déménagements successifs de ses parents, l’écrivain Georges Bernanos et son épouse Jeanne née Talbert d’Arc, Michel va beaucoup voyager, l’empêchant ainsi de suivre une scolarité régulière.

©Michel Bernanos, 6 ans

Eté 1931, au cours d’un séjour près d’AVALLON chez des amis de la famille, Marie Brusset qui a dix-huit ans à l’époque, enseignait notamment les premières bases de lecture au petit garçon qu’il était1 :

C’était en 1931. Je verrai toujours ce délicieux  garçon blond – une minuscule tache de rousseur sur le bout du nez – tout saturé de soleil […]. Sa valise était, sinon pleine de sable et d’air salé, emplie de petites chemises et shorts multicolores, insolites dans notre Morvan sévère, sauvage et traditionnel. Tel nous est arrivé Michel. Il avait huit ans – j’en avais dix-huit – vif, joyeux, affectueux, rêveur, attachant. Et ce rire ! Le rire Bernanos, éclatant et irrésistible.

        Après avoir vécu un temps près de Hyères à la BAYORRE,2 la famille Bernanos quitte la France pour l’Espagne et s’installe à MAJORQUE fin 1934. Michel a 11 ans, il suit quelques mois de scolarité dans un pensionnat du sud de la France et retrouve les siens au moment des vacances. La guerre civile éclate à compter de juillet 1936. Les rues de PALMA DE MAJORQUE deviennent trop dangereuses pour les plus jeunes de la fratrie. C’est ainsi, qu’après avoir soutenu les populations civiles au péril de leur vie, Georges, Jeanne Bernanos et leur fils Yves, se décident à rentrer en France avec le reste de la famille au 27 mars 1937.

Par le choix honorable de son père, qui se plaçait in fine à l’encontre du régime de Franco et du côté des populations civiles opprimées, le jeune Michel et les siens furent mal accueillis par la droite catholique conservatrice à leur retour en France. Avec Les Grands Cimetières sous la Lune, Georges Bernanos affirmait à nouveau sa prise de position, n’épargnant pas ses détracteurs au passage, qu’il se mettait ainsi définitivement et volontairement à dos.3

        En 1938, Michel a 15 ans. Ils embarquent à MARSEILLE pour rejoindre le PARAGUAY (Amérique du Sud), pays dans lequel son père souhaite créer une exploitation agricole avec sa femme et leurs six enfants. Après une escale à DAKAR, puis à RIO, et enfin à BUENOS AIRES où ils restent une semaine avant de rejoindre ASUNCION au Paraguay, ils retournent au BRÉSIL quelques jours plus tard.4 Le BRÉSIL devient la terre de cœur de Michel, elle lui manquera considérablement à son retour définitif en France. C’est à partir de cet instant qu’il commence à rédiger ses premiers poèmes et il ne cessera plus d’écrire.

[…] Et tout là-bas/ Bien loin du pays qu’il aimait / Il parlait souvent / Parlait de sa ville blanche comme d’une maitresse aimée / Comme si c’était à lui […] Mais sa belle ville blanche ne l’a pas oublié / Car c’est avec ses fleurs / Qu’il est parti là-bas / Avec les seules fleurs du pays qu’il aima

Extrait de « Ce qu’il aima », Michel Bernanos, Drôle de monde que le monde de mon Père, Librairie Bleue, 1987
©Michel Bernanos sur le dos de son cheval – Minas-Gerais (Brésil)

La famille Bernanos s’installe successivement à RIO DE JANEIRO, puis à ITAIPAVA et JUIZ DE FORA. De 1939 à juillet 1945, la tenue de trois fazendas se succèdent (VASSOURAS, puis PIRAPORA et enfin BARBACENA dans l’état du MINAS GERAIS). Avec l’aide des Gauchos (appelés aussi vaqueiros), la famille y élève des chevaux et des zébus. Elle s’essaye également à la culture.56

Quand le jeune Michel revenait de la grande ville, scolarisé à l’époque au lycée français de RIO DE JANEIRO, il menait là, dans ces grands espaces, entre ciel et terre, une vie de cavalier spécialisé dans le dressage des poulains, apprenant à monter comme les gauchos sans selle ni éperons. Les demi-sang issus de barbes étaient élevés pour l’armée, les petits étant réservés aux vachers. Il arrivait ainsi à notre cavalier d’effectuer dans une journée de dix heures, cent cinquante kilomètres sur des bêtes que l’on ne montait que tous les trois jours pour ne pas les épuiser totalement. Ces montures ne servaient du reste que trois mois par an, ce qui nécessitait dans l’année, et dans un pays où les juments ne sont jamais montées, vingt chevaux par berger.

        Septembre 1942. En pleine Seconde Guerre Mondiale, Michel a 19 ans. La majorité civile était fixée à l’âge de 21 ans, mais particulièrement déterminé, il se présente tout de même au Comité Brésilien de la France Libre pour s’engager volontairement dans les Forces Navales. Il arrive à passer les contrôles jusqu’en Argentine malgré son jeune âge.78

Sa sœur Claude décrit ainsi le contexte de son engagement9 :

[…] Un mois après il est parti sans rien dire à personne. J’ai été inconsolable et seule. J’ai reçu une lettre de lui, d’Argentine. Il a été arrêté car il était trop jeune. Il voulait rejoindre les résistants en Angleterre, mais ne pouvait continuer son chemin qu’avec la permission de son père. Et papa l’a donnée. Je ne l’ai revu qu’à notre retour en France. […]

Une fois arrivé à Londres et après avoir suivi les premiers mois de formation nécessaires, Michel est affecté en tant que Matelot canonnier au Chasseur 12 jusque décembre 1944.10

Le Chasseur 12, principalement basé dans la Manche et en mer du Nord, est notamment chargé de repérer et chasser les sous-marins ennemis, effectuer des missions de mouillage de mines, secourir les bateaux en difficultés et protéger les convois le long du Mur de l’Atlantique. Il participe également aux opérations du débarquement du 6 juin 1944 aux cours desquelles il secourait une barge en difficulté au large de l’Ile de Wight, la remorquant ainsi non loin des plages d’Omaha, à proximité de Port-en-Bessin. Il participait enfin à la bataille navale de Normandie qui ne s’achevait qu’à la mi-août 1944.11

Le Chasseur 12 et son équipage recevaient une citation à l’Ordre en 1945, mettant à l’honneur les valeurs de courage et d’énergie dont ils firent preuve au cours des missions confiées.

©Le chasseur Q012-Benodet

[…] Tous ces êtres qui tuent / Ont-ils le cœur à tuer ? / Tous ces êtres qui meurent / Ont-ils le cœur prêt ? / En avant, en arrière / Le feu, l’acier / La mort / La paix se fait prier / Mais la guerre fait crédit

Michel Bernanos, Les Cahiers Bleus, N°46

Fin 1944, Michel est désigné garde du corps de l’Amiral Muselier avant d’être affecté à la mission militaire des affaires allemandes de 1945 jusqu’à sa démobilisation en mars 1946.121314

Engagé à tout juste 19 ans, c’est cette guerre qui façonna l’adulte en devenir qu’il était. Elle le marquait ainsi profondément et eut une incidence terrible sur sa vie future. En juin 1945, Michel obtenait un congé de convalescence de deux mois, notamment pour asthénie, anémie et infection pulmonaire. Il s’agit typiquement des premiers symptômes liés aux traumatismes de guerre.15

[…] J’ai beau analyser pour voir ce qui me manque / Le nez est toujours là, les yeux aussi / Et la bouche, et les joues / Ah, j’ai trouvé! La dernière fois que je vis un miroir, j’étais encore enfant / Voilà le grand changement

Michel Bernanos, extrait, Au devant de vous, Librairie Bleue, 1984

En 1946, alors âgé de 23 ans, il retourne au BRÉSIL et y trouve un emploi à MANAUS (Etat de l’Amazonas) dans l’exploitation des hévéas principalement destinés à l’extraction du caoutchouc.

Les balles de caoutchouc liées par les indiens d’Amazonie, 1920

Il était chargé de contrôler les balles de caoutchouc rapportées par les Indiens sur un secteur déterminé et dont le salaire particulièrement confortable faisait office de prime de risque. En effet, ceux qui s’attelaient trop sérieusement à la tâche confiée étaient parfois retrouvés mort au petit matin. C’est que la communauté Idienne du secteur était très largement sous payée pour le travail effectué, et ayant particulièrement souffert des années d’esclavage sur les siècles passés, ils ne laissaient désormais plus rien passer. Conscient de la situation, Michel négociait ainsi avec les gars de son équipe un pourcentage supplémentaire sur chaque balle apportée non trafiquée. Il transforma ainsi son secteur en l’espace où l’on trouve les balles les moins truquées d’Amazonie.

Il entretenait de très bonnes relations avec ses équipes et devra notamment la vie sauve à l’un d’entre eux au cours d’une expédition en forêt amazonienne. Cette période de sa vie se retrouve aisément à la lecture du Murmure des dieux.16

        Courant avril 1948, il retourne en France à la demande de son père tombé gravement malade. Georges Bernanos décédait le 5 juillet suivant.

Il travaille ensuite deux ans à ALGER dans une société pétrolière, de 1948 à 1950.

Par la suite et à contre coeur, Michel s’installait définitivement à PARIS.17.

Professionnellement, son expérience principale était celle de la marine, mais dans les faits, très peu de marins des Forces Navales Françaises Libres se décidaient à rejoindre la Marine Nationale après la libération. Il exerçait donc différents métiers.

©Michel et J-L Rabate

Ainsi, il collaborait avec Robert Laffont au lancement du dictionnaire des œuvres jusque fin 1956. Puis il devint attaché de direction à la société d’Édition Photographique et Technique (SEPT) qu’il quittait après sa dissolution. Dans le même temps, il participait comme acteur à un court-métrage tourné par Jean-Louis Rabate et Pierre Jacquemin, la répétition, et fit de la figuration dans Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson.

De 1959 à 1960, il est chargé par l’Office de Documentation par le Film de contacter les milieux administratifs et officiels en vue de rechercher les services intéressés à la réalisation et à la diffusion de films d’information. Michel exerce ensuite en agence de voyage de 1960 à 1963.18

        Le 6 août 1960, Jeanne Bernanos décède. Profondément attristé par le décès de sa mère, Michel rédigeait le poème Solitude.

[…] A pas lents, j’allais vers toi / Mais le désir de cueillir des fleurs m’a retardé / Je te jure que je ne savais pas / Qu’à mes côtés déjà, le trop tard s’était installé […]

Extrait de Solitude, Michel Bernanos, Drôle de monde que le monde de mon Père, Librairie Bleue, 1987

        Souhaitant se distinguer de son père, tous ses écrits publiés de son vivant le sont sous les pseudonymes DROWIN, puis TALBERT. Lorsqu’on lui en demande la raison, Michel répond : « Par exemple, si je vois un livre de Dostoievsky, je ne suis pas obligé de me rappeler que son prénom est Fédor. Je pense au brave type qui prendrait mon livre et se retrouverait nez à nez avec un anaconda au lieu d’un curé de campagne.» 19

©Michel et son père

Tout comme son père, Michel sent qu’il aime l’écriture, elle fait partie de lui et de sa vie. Elle deviendra même nécessaire à sa survie, elle était son exutoire. Mais au regard de la société qui le voyait comme « le fils de », la reconnaissance de son identité littéraire était mise à mal. Réussir à se faire un nom, son nom, devenait d’autant plus compliqué.

D’un caractère entier et spontané, il vivait dans son univers bien à lui. Cependant, de santé fragile à son retour de la guerre, il commença progressivement à manifester deux facettes différentes : celle fidèle à ce qu’il était, c’est à dire de l’homme joyeux et drôle à l’esprit bon enfant, mais aussi et inversement, celle d’un homme terriblement malheureux, voire torturé, et seul. Solitude face à laquelle les mains tendues par son entourage familial s’avérèrent en définitive impuissantes.20

Je n’ai plus de route / Ma voix s’éteint / Pourtant j’appelle / L’oiseau de nuit caresse mes lettres / Les moucherons font virgules / Mes amis me tendent le dos de la main / Oh ! Que je suis seul / Mon âme me regarde / Je lui fait chut du petit doigt de la main […]

Extrait, Michel Bernanos, Drôle de monde que le monde de mon Père, Librairie Bleue, 1987
©Michel Bernanos

        C’est dans ce contexte et en quatre années seulement que Michel écrit l’intégralité de ses œuvres romanesques, dont notamment :

  • Le Murmure des Dieux, premier roman dont il entreprenait la rédaction après le décès de sa mère. Finalisé fin 1960, il lui fut par ailleurs dédié ;
  • L’envers de l’éperon, commencé en décembre 1960 et achevé en mai 1961;
  • La grande Bauche, son premier roman policier, achevé au printemps 1962 ;
  • Les nuits de Rochemaure, second roman policier, clôturé courant été 1962 ;
  • On lui a fait mal, est achevé en février 1963, mais resta inédit jusqu’en 1996, son éditeur le jugeant trop série noire pour la collection à laquelle il le destinait ;
  • La montagne morte de la vie, second roman fantastique, considéré comme l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature fantastique, est écrit en 19 jours seulement (mai 1963) ;
  • Le mort veille, nouveau roman policier, est achevé en juin 1963 ;
  • La neige qui tue est rédigé en juillet 1963. Ce roman policier est sélectionné parmi les 10 meilleurs pour le prix du Quai des orfèvres de 1964. Ce texte a dû être retravaillé par Michel car, voulant dénoncer la corruption au sein des services de police, il fut jugé trop engagé par le jury de l’époque.21

Il rédige également diverses nouvelles, dont Ils ont déchiré son image et La forêt complice, dernière nouvelle qui fut publiée et qu’il eut l’occasion de découvrir la veille de son décès dans la revue Marie-Claire.22

        Le 27 juillet 1964, Michel a seulement 41 ans, il quitte son domicile avec un sac de voyage vide sous le bras. On le retrouve au cœur de la forêt de Fontainebleau. Il a mis fin à ses jours.

Moi, caporal de garde / du grand portail / aux cent mille lumières / Seul, avec mon ange fatigué / qui dort sur mon épaule / Accoudé à l’étoile du matin / J’attends / Somnolent / La tombée totale / du grand rideau de la nuit

Michel Bernanos, Au devant de vous, Librairie Bleue, 1984

La plupart de ses œuvres furent publiées à titre posthume avec l’important concours de son épouse, Sylviane.


A consulter : Michel Bernanos – Un Français Libre
Son parcours dans la résistance des mers de 1942 à 1946


Notes et références
  1. La jeunesse de Michel, Marie Brusset, Les Cahiers Bleus n°46, Hiver 1988-1989 – 1er Trim. 1989, pp.11 à 13 []
  2. Georges Bernanos, Jean-Loup Bernanos, Paris, Plon, 1988. Iconographie, pp. 82 à 87 []
  3. Georges Bernanos à la merci des passants, Jean-Loup Bernanos, Paris, Plon, 1986, pp. 287 []
  4. Georges Bernanos, Jean-Loup Bernanos, Paris, Plon, 1988. Iconographie, pp.109 à 121 []
  5. Georges Bernanos à la merci des passants, Jean-Loup Bernanos, Plon, 1986,  pp.305 à 408 []
  6. Témoignage de Sylviane Bernanos, Points de repère, archives personnelles, p.1 []
  7. Services historiques de la Défense (SHD) – Dossier administratif de résistantes et résistants http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr []
  8. Liste des marins FNFL, mise à jour du 29 novembre 2011, Michel Bernanos – matelot canonnier – Date de ralliement : sept. 1942 – Date d’engagement 11 mars 1943 – Matricule 779 FN42, Grade : matelot canonnier – Caserne Surcouf, Caserne Bir-Hakeim, maison de convalescence Beaconsfield, chasseurs. http://www.charles-de-gaulle.org []
  9. Témoignage de Claude Bernanos sur son frère Michel, La jeunesse de Michel, Marie Brusset, Les Cahiers Bleus n°46, Hiver 1988-1989 – 1er Trim. 1989, pp.11 à 13 []
  10. Michel embarquait le 30/01/1943 pour Londres par le MELBOURNE STAR de la BLUE STAR LINE, bateau qui sera coulé 2 mois plus tard, au 2 avril 1943, par une torpille ennemie dans l’océan atlantique – seuls 4 survivants sur les 116 membres d’équipage – Les bateaux de la BLUE STAR LINE étaient officiellement des bateaux de la marine marchande conçus pour transporter des passagers et des marchandises réfrigérées. Pendant la 2nde guerre mondiale ils étaient officieusement chargés de l’apport de nourriture et de munitions de guerre à la Grande-Bretagne. La BLUE STAR LINE avait 41 navires dispersés à travers le monde, 29 navires ont été perdus par l’action ennemie. Source : http://www.melbournestar.co.uk/ []
  11. Regroupement d’informations via : Source 1. Cols-Bleus – Marine Nationale, n°3079 – Juin 2019, p.21 – Source 2. Historique des Forces Navales Françaises Libres, Tome 2, Travail établi par les archives de la Marine par le VAE (cr) E.Chaline et le CV (h) P. Santarelli – Source 3. Gaston Ozenda, Quartier Maître de Manoeuvre, Chasseur 12 Bénodet – francaislibres.netSource 4. Georges Bernanos à la merci des passants, Jean-Loup Bernanos, Plon, 1988, pp.397 – Source 5. Les cahiers bleus n°46, Hiver 1988-1989 (1er trim. 1989), « La grande aventure de la France Libre », Jean Livet, p.21 à 24 []
  12. Certificat de bonne conduite de l’Amiral Muselier1er avril 1946, archives personnelles []
  13. La grande aventure de la France Libre, Jean Livet, Les Cahiers Bleus n°46, Hiver 1988-1989 – 1er Trim. 1989, pp.21 à 24 []
  14. Instituée par décret du 18 novembre 1944 et placée sous l’autorité du Général Koeltz, la Mission Militaire pour les Affaires Allemandes MMAA est chargée de la coordination des mesures concernant les intérêts de la France en Allemagne occupée. []
  15. Les traumatismes psychiques de guerre, Louis Crocq, Editions Odile Jacob []
  16. Michel Bernanos, L’insurgé, Salsa Bertin, Préface de Michel Estève, Editions de Paris, 241 p. []
  17. Le Cycle de la Montagne Morte de la Vie, Fleuve Noir, « Super-Poche », 1996 []
  18. Le Cycle de la Montagne Morte de la Vie, Fleuve Noir, « Super-Poche », 1996, p.673 []
  19. Interview de Michel Bernanos, France-soir, publication du 7 mai 1964 []
  20. Les Cahiers Bleus n°46, Hiver 1988-1989 – 1er Trim. 1989, « La grande aventure de la France Libre », Jean Livet, pp.21 à 24 []
  21. Le Cycle de la Montagne Morte de la Vie, Fleuve Noir, « Super-Poche », 1996, pp.674 à 675 []
  22. Ils ont déchiré son image, Marie-Claire, août 1964, n°18, 3 illustrations de G.Pascalini, pp.104, 154-158 []